La Nouvelle Tradition Kadampa (NKT) n’est pas liée au Dalaï Lama, ni spirituellement ni politiquement. Bien que le fondateur de la NKT, Vénérable Guéshé Kelsang Gyatso, soit originaire du Tibet, le Dalaï Lama n’a jamais été son maître. Les enseignements présentés par Guéshe Kelsang et suivis par les pratiquants de la NKT proviennent d’une lignée qui comprend à la fois des maîtres bouddhistes indiens tels qu’Atisha et des maîtres bouddhistes tibétains tels que Djé Tsongkhapa. Les enseignements, cependant, sont universels et ne sont ni indiens ni tibétains. En outre, Guéshe Kelsang n’a jamais accepté l’autorité politique du Dalaï Lama, ou de quiconque, sur les questions spirituelles. Après que le Dalaï Lama a usé de son autorité politique pour imposer l’interdiction de l’ancienne pratique religieuse du protecteur Dordjé Shougdèn, qui est l’une des pratiques religieuses de la NKT, les pratiquants de la NKT, entre autres, ont protesté contre cette interdiction et l’oppression subséquente des pratiquants tibétains de Dordjé Shougdèn en Inde, au Népal et ailleurs. Cependant, aucun enseignant de la NKT n’a jamais demandé à ses étudiants de rejeter le Dalaï Lama. En dénigrant la pratique de Dordjé Shougdèn, c’est le Dalaï Lama qui, à l’époque, a rejeté la NKT. Dans un article de Newsweek, dans d’autres médias et lors d’entretiens avec des Tibétains, il a déclaré : « Aucun pratiquant de Shougdèn ne peut être mon ami ». Il ne permettait pas aux adeptes de Dordjé Shougdèn d’assister à ses enseignements. Guéshé Kelsang a souvent dit que chacun a le choix de ses croyances et de ses pratiques. Cependant, une fois qu’une personne a choisi une tradition spirituelle, il lui conseille de s’appuyer sur cette tradition, tout en continuant à respecter et à apprécier les autres traditions, qu’elles soient bouddhistes ou non bouddhistes. Voir aussi La Nouvelle Tradition Kadampa s’est-elle séparée du Dalaï Lama ?